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Les produits les plus demandés en 2025 dans l’import-export canadien : un regard de terrain

 |  Worldtrade IA 

Dans mon travail, je suis directement plongée dans l’import-export. Chaque semaine, je vois passer des chiffres, des demandes, des conversations avec des partenaires ici et à l’étranger. C’est ce qui me pousse à suivre de très près les tendances qui façonnent nos échanges commerciaux. En 2025, trois grands piliers se démarquent clairement : l’énergie, les minéraux critiques et l’agroalimentaire.

Ce que je partage ici n’est pas seulement une compilation de statistiques : c’est le reflet de ce que je constate dans les rapports officiels et auprès des acteurs du marché.

L’énergie : encore la locomotive

Dans mes échanges, impossible d’ignorer à quel point l’énergie reste au centre de tout. En 2024, le Canada a exporté en moyenne 6,3 millions de barils équivalent pétrole par jour vers 110 pays, et 94 % sont partis vers les États-Unis. Le pétrole brut domine, mais le gaz naturel et surtout le propane prennent une place croissante. Rien qu’en 2024, les exportations de propane ont bondi de 9,2 %, atteignant 218 300 barils par jour.

Quand on travaille dans ce milieu, on comprend rapidement que cette dépendance aux États-Unis est à la fois une force et une vulnérabilité. On vend beaucoup, mais on vend surtout à un seul marché. La diversification devient donc un enjeu vital si l’on veut éviter que toute variation de la demande américaine n’ait un effet direct sur nos entreprises.

Les minéraux critiques : la nouvelle bataille mondiale

Un autre sujet qui revient constamment dans mes discussions, c’est celui des minéraux critiques. On parle ici du lithium, du nickel, du cobalt, du graphite… bref, de tout ce qui alimente les batteries et la transition énergétique mondiale.

La demande explose. L’Agence internationale de l’énergie l’a confirmé : ces matières sont au cœur de la croissance mondiale. Mais de mon point de vue, le défi n’est pas seulement d’avoir ces ressources, c’est de savoir comment les développer et les exporter de manière responsable.

Je vois bien l’intérêt des marchés étrangers, mais aussi les craintes liées aux délais réglementaires, aux coûts d’investissement (on parle de 30 à 65 milliards $ à injecter d’ici 2040), et surtout aux attentes sociales et environnementales. Ici, le Canada a une carte à jouer : on nous perçoit comme un pays fiable, mais ça veut dire qu’on doit être exemplaires.

L’agroalimentaire : une force tranquille

Dans mes activités, je constate que les produits agricoles gardent une place solide. Le blé et le canola en particulier. Pour 2024-25, les exportations de blé sont prévues à 23 millions de tonnes, soit 22 % de plus que la moyenne des cinq dernières années. Le canola, lui, reste un pilier à environ 14,5 milliards $ d’exportations.

Mais ce que j’observe dans les discussions avec les acheteurs internationaux, c’est que la demande change de nature. On ne se contente plus d’un produit brut : on exige de la traçabilité, des certifications, une preuve que la production respecte les normes environnementales. Les entreprises qui savent répondre à ces critères prennent rapidement une longueur d’avance.

Les défis que je vois au quotidien

Travailler dans l’import-export, c’est aussi constater la complexité qui se cache derrière ces chiffres.

  • Pour l’énergie, il faut diversifier nos marchés, ce qui implique des infrastructures maritimes et logistiques adaptées.
  • Pour les minéraux critiques, le défi, c’est de conjuguer rapidité de mise en marché et respect strict des normes ESG.
  • Pour l’agroalimentaire, la bataille se joue sur la certification, la durabilité et la capacité à prouver sa valeur ajoutée.

Ce que j’en retiens, c’est que nos exportateurs ne peuvent plus se contenter de vendre un produit. Ils doivent vendre une histoire, une preuve de conformité, une transparence qui rassure les acheteurs internationaux.

Là où l’IA change la donne

Concrètement : l’intelligence artificielle devient un levier essentiel pour relever ces défis.

  • Elle permet d’analyser la demande mondiale en temps réel et d’anticiper les fluctuations.
  • Elle optimise la logistique en proposant des routes plus rapides, moins coûteuses et plus fiables.
  • Elle simplifie la conformité réglementaire, en synthétisant des règles complexes qui varient d’un marché à l’autre.
  • Elle renforce la transparence, en rendant possible une traçabilité complète du producteur au client final.

Dans un secteur où chaque erreur peut coûter cher, l’IA devient un outil stratégique pour sécuriser et accélérer nos échanges.

En 2025, les produits les plus demandés du Canada sont sans surprise l’énergie, les minéraux critiques et l’agroalimentaire. Mais ce qui compte vraiment, ce n’est pas seulement quoi exporter, c’est comment. Et c’est ce « comment » qui fait la différence : conformité, durabilité, innovation.

En étant plongée dans ce milieu, je réalise que nous avons des atouts incroyables, mais aussi une responsabilité énorme. L’avenir du commerce canadien passera par notre capacité à conjuguer croissance et responsabilité. Et à mes yeux, l’IA est l’un des meilleurs alliés que nous pouvons avoir pour franchir cette étape.

Sources
Régie de l’énergie du Canada – 2024 Canada-U.S. Energy Trade Overview 👉 cer-rec.gc.ca
Statistique Canada – Canadian energy statistics, 2024 👉 www150.statcan.gc.ca
Reuters – Canada’s propane exports soar 9.2% in 2024 👉 reuters.com
Gouvernement du Canada – Critical Minerals in Canada 👉 canada.ca
IEA – Global Critical Minerals Outlook 2025 👉 iea.org
Carbon Credits – Canada’s $65B Critical Minerals Challenge 👉 carboncredits.com

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